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Proctectomie totale coelio avec anastomose colo-rectale basse

  • Coelioscopie
  • Entrée la veille de l’opération
  • Préparation colique la veille
  • Durée opératoire 180 min
  • Pas de sonde naso-gastrique
  • Redon pendant 72 heures
  • Poche provisoire pendant 1 à 2 mois
  • Boissons autorisée à J+1
  • Réalimentation à J+2
  • Sortie en moyenne à J+10
  • Intervention proposée en « Fast Track » (protocole de réhabilitation améliorée RAAC)
Les cancers du moyen (tiers moyen) et bas (tiers inférieur) rectum ont une prise en charge différente par rapport aux cancers du colon et du haut rectum. Le bilan pré-opératoire est la même que pour les tumeurs du haut rectum :
  • L’echo-endoscopie réalisable par un gastro-entérologue spécialisé qui permet d’évaluer la taille de la tumeur et de rechercher des ganglions à proximité (métastases ganglionnaires).
  • Le scanner thoraco-abdomino-pelvien
  • L’IRM pelvienne permet également d’évaluer la taille de la tumeur, sa hauteur (moyen ou bas rectum). Lorsque la tumeur se développe au dépend de la partie basse du rectum, l’IRM permet d’évaluer le degré d’envahissement du sphincter anal qui a un rôle primordial dans la continence.
Suite à ces examens, si la tumeur est trop volumineuse pour envisager une chirurgie d’emblée, le chirurgien proposera au patient (après discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire de cancérologie digestive) une radiothérapie associée à une chimiothérapie avant la chirurgie. L’association de ces deux traitements permettra de réduire le volume tumoral (« downstaging ») et de favoriser :
  • La résection chirurgicale complète de la tumeur
  • En garantissant le geste le plus conservateur possible sur le sphincter anal
Si l’anastomose est basse, le chirurgien sera en général obligé de faire une poche provisoire (2 mois environ) afin de diminuer la gravité d’un éventuel lâchage de l’anastomose (fistule). Pour les tumeurs très basses, à proximité du sphincter anal, une résection partielle du sphincter sera nécessaire. Dans ce cas particulier, la réalisation d’une poche provisoire n’est pas nécessaire. Le résultat fonctionnel après chirurgie est moins bon que pour les cancers du haut rectum car le chirurgien enlève tout le réservoir rectal. On appelle cela le « fractionnement des selles » : cela veut dire l’impossibilité d’évacuer les selles en une fois. Chez l’homme, le risque de trouble sexuel est important (éjaculations rétrogrades voire des troubles de l’érection). Pour les tumeurs débutantes du moyen et du bas rectum, le chirurgien peut réaliser une résection tumorale par les voies naturelles avec conservation du rectum et du sphincter anal (N.O.T.E.S). Ce geste est réalisable pour des cas bien précis après validation de l’indication en RCP de cancérologie.

Proctectomie totale coelio avec anastomose colo-anale

  • Coelioscopie
  • Entrée la veille de l’opération
  • Préparation colique la veille
  • Durée opératoire 180 min
  • Pas de sonde gastrique
  • Redon pendant 72 heures
  • Pas de poche provisoire
  • Boisson autorisé dès J+1
  • Réalimentation à J+2
  • Sortie en moyenne à J+10
  • Intervention proposée en « Fast Track »
Les cancer du moyen (tiers moyen) et bas (tiers inférieur) rectum ont une prise en charge différente par rapport aux cancers du colon et du haut rectum. Le bilan pré-opératoire est la même que pour les tumeurs du haut rectum : • L’echo-endoscopie réalisable par un gastro-entérologue spécialisé qui permet d’évaluer la taille de la tumeur et de rechercher des ganglions à proximité (métastases ganglionnaires). • Le scanner thoraco-abdomino-pelvien • L’IRM pelvienne permet également d’évaluer la taille de la tumeur, sa hauteur (moyen ou bas rectum). Lorsque la tumeur se développe au dépend de la partie basse du rectum, l’IRM permet d’évaluer le degré d’envahissement du sphincter anal qui a un rôle primordial dans la continence. Suite à ces examens, si la tumeur est trop volumineuse pour envisager une chirurgie d’emblée, le chirurgien proposera au patient (après discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire de cancérologie digestive) une radiothérapie associée à une chimiothérapie avant la chirurgie. L’association de ces deux traitements permettra de réduire le volume tumoral (« downstaging ») et de favoriser : • la résection chirurgicale complète de la tumeur • en garantissant le geste le plus conservateur possible sur le sphincter anal Si l’anastomose est basse, le chirurgien sera en général obligé de faire une poche provisoire (2 mois environ) afin de diminuer la gravité d’un éventuel lâchage de l’anastomose (fistule). Pour les tumeurs très basses, à proximité du sphincter anal, une résection partielle du sphincter sera nécessaire. Dans ce cas particulier, la réalisation d’une poche provisoire n’est pas nécessaire. Le résultat fonctionnel après chirurgie est moins bon que pour les cancers du haut rectum car le chirurgien enlève tout le réservoir rectal. On appelle cela le « fractionnement des selles » : cela veut dire l’impossibilité d’évacuer les selles en une fois. Chez l’homme, le risque de trouble sexuel est important (éjaculations rétrogrades voire des troubles de l’érection). Pour les tumeurs débutantes du moyen et du bas rectum, le chirurgien peut réaliser une résection tumorale par les voies naturelles avec conservation du rectum et du sphincter anal (N.O.T.E.S). Ce geste est réalisable pour des cas bien précis après validation de l’indication en RCP de cancérologie.

Résection trans-anale (N.O.T.E.S)

  • Pour les cancer débutants
  • Résection de la tumeur par les voies naturelles
  • Entrée la veille de l’opération
  • Préparation colique la veille
  • Durée opératoire 60 min
  • Pas de sonde naso-gastrique
  • Pas de poche provisoire
  • Boisson autorisée le soir même
  • Réalimentation à J + 2
  • Sortie à J + 3
  • Intervention proposée en « Fast Track » (protocole de réhabilitation améliorée RAAC)